Notes de la séance du 16 novembre 2017
L’appareil des aventuriers gagne du terrain sur les deux Choses très anciennes confrontées à un front orageux. Le pilote parvient à maintenir un écart raisonnable au prix d’une trajectoire en lacets pour ne pas dépasser les créatures. La poursuite vers l’Ouest s’étire pendant deux heures. Les créatures atteignent une vallée, entre de hauts pics, qui émergent de la mer de nuages. Gunnard aperçoit un autre appareil : c’est le Bell de Lexington, Rilke, Meyer et Priestley.
A une des extrémités de la vallée, une passe permet d’en sortir par voie terrestre. Les compagnons notent également la présence d’une immense rivière gelée. De la mer de nuages qui recouvre la vallée, pointe néanmoins une immense tour. Une lumière bleutée pulse à un rythme lent de l’extrémité de la tour. Les créatures se posent au pied de cette tour.
Un spot est trouvé pour un potentiel atterrissage à quelques 5 ou 6 km de la tour. Face à la violence des vents, c’est un tour de force de la part du pilote. Juste avant l’atterrissage, l’arrivée des aventuriers est saluée par une manifestation étrange, une sorte de vague, de distorsions qui a pour origine la tour, qui les plonge dans un profond trouble (ils ont l’impression d’avoir des souvenirs d’ères lointaines).
Le Bell et l’appareil des aventuriers se retrouvent côte à côte. Le Bell est à nouveau endommagé. Des réparations seront nécessaires. Lexington, Priestley, Meyer et Rilke descendent de l’appareil, ces deux derniers portent leurs masques. Les traits de Lexington et Priestley sont marqués, à travers leurs masques, les Allemands sont eux indiscernables. Lexington et Meyer portent des carabines. Lexington salue l’arrivée des PJ par un sourire et un mot de bienvenue. L’altimètre de l’avion indique que nous sommes à 5600m. Il fait dans les -25 à -30° C.
Les aventuriers sont à nouveau frappés de visons leur montrant la tour et le paysage à plusieurs époques simultanément. Sensation pour le moins perturbante. Meyer enjoint l’équipe à l’action. Rilke semble particulièrement ébranlé. Bauman restera avec lui pour procéder aux réparations.
Atteindre le fond de la vallée ne va pas être une mince affaire, compte tenu du manque de prises. Deux rampes de glaces permettent d’y accéder. Un peu plus long, mais moins dangereux. L’équipe descend en dessous du niveau de la mer de nuages, et a enfin une vision de la vallée. Celle-ci est désolée. Il semble y avoir deux grottes au fond de la vallée. La tour s’enfonce dans une sorte de dépression/émerge d’un trou.
Meyer entretient la motivation du groupe et montre une grande détermination à atteindre la tour. Celle-ci s’enfonce dans le sol de 30 à 40m… Les entrées sont en bas, à la base de la tour. Des pentes abruptes conduisent jusqu’à ces portes. Ces pentes ont été empruntées récemment.
La tour, d’une pierre gris foncé, fait dans les 60 m de diamètre, 150m de haut, globalement pentagonale, et est dépourvue d’ornement. Au cours de la descente, Meyer marmonne, visiblement pris d’une grande excitation qu’il peine à contenir. Les arcades sont taillées au gabarit des Choses très anciennes. Un corridor se perd dans les ténèbres. Le sol en est lisse et glissant au départ, mais rapidement, la température s’élève. Une pièce hémisphérique (10m de diamètre environ). Le brouillard est épais dans cette salle. Une couche de glace épaisse recouvre la pièce. Même si l’atmosphère est relativement chaude, les températures sont toujours inférieures à 0. Sur le sol, des éraflures, des traces de glissades et autant de marques indiquent un passage récent de Choses très anciennes. Les aventuriers quittent la pièce par le seul autre corridor qui y mène. La pente est assez raide et le sol toujours gelé. Les aventuriers ont le sentiment de suivre une rampe en spirale Ils débouche dans une pièce circulaire dont ils ne distinguent par les contours de prime abord. Elle fait 30m de diamètre et est surmontée d’un dôme, qui culmine à 12m de haut en sont centre. Quatre autres rampes conduisent à cette pièce. Au centre, une large fosse. Une ouverture en arcade sur le mur oriental de la pièce permet de poursuivre l’ascension. Une lumière vermeil baigne la salle. Les murs sont recouverts de frises et d’arabesques. Le sol semble être une carte, taillée à même la pierre, et décrivant la vallée et ses alentours à une époque où il faisait moins froid. Le tout est réalisé avec une grande maîtrise. Meyer s’intéresse aux fresques, tandis que Lexington demande à Priestley de prendre des photos. De la fosse émane une lueur rouge. Une rampe descend à l’intérieur du puit. Mais il semble que les ravisseurs de Starkweather aient continué vers le sommet.